Tendinite à répétition carence : 3 signes ignorés à traiter (2026)

Femme touchant son épaule douloureuse et titre : Tendinite à répétition carence, 3 signes ignorés à traiter (2026)

L’essentiel en 1 minute : Tendinite et carence

Le lien entre tendinite et carence est souvent métabolique.
Des douleurs chroniques peuvent signaler un déficit en Vitamine C (indispensable à la synthèse du collagène) ou en Magnésium (provoquant des tensions musculaires).
La déshydratation, un déséquilibre acido-basique et l’excès de sucre (glycation) rigidifient également les tendons.
Pour guérir, privilégiez une alimentation alcalinisante, riche en Oméga-3 et en eau.

Tendinite à répétition et carence : le lien caché que vous devez connaître

Tendinite

Vous enchaînez les tendinites, épaule, poignet, tendon d’Achille, et malgré des semaines de repos et des séances de kiné à n’en plus finir, la douleur revient ?
C’est frustrant, je sais.
On finit par croire que notre corps est juste « fragile » ou qu’on a trop forcé.

Mais si le problème n’était pas mécanique, mais chimique ?

Souvent, nous traitons le symptôme (la douleur) sans regarder le terrain (l’état de vos tissus).
Tendinite et carence sont souvent liées par un fil invisible.
Si vos tendons manquent de nutriments essentiels, ils deviennent comme des élastiques séchés au soleil : cassants et incapables de se régénérer.

Dans cet article, nous allons explorer ce que votre kiné ne vous dit peut-être pas : comment combler les déficits nutritionnels pour enfin briser le cercle vicieux de l’inflammation chronique.


Pourquoi l’alimentation joue-t-elle un rôle dans les tendinites ?

Avant de courir acheter des compléments, il faut comprendre la mécanique.
Une tendinopathie chronique n’est pas juste une inflammation, c’est une dégradation de la structure interne du tendon.

De quoi est fait un tendon ?

Imaginez une corde tressée extrêmement serrée.
Vos tendons sont composés majoritairement d’eau (environ 60-70%) et d’une matrice de collagène et d’élastine.
Cette structure doit être à la fois résistante pour transmettre la force et souple pour encaisser les chocs. Pour maintenir ce tressage parfait, le corps a besoin de « briques » spécifiques.
Sans elles, la corde s’effiloche.

L’impact de l’inflammation chronique et du stress oxydatif

Ce que nous mettons dans notre assiette modifie la chimie de notre sang.
Une alimentation pro-inflammatoire crée un « bruit de fond » chimique qui empêche la réparation.
C’est le stress oxydatif : vos cellules rouillent littéralement de l’intérieur, fragilisant l’ancrage des tendons

Si l’inflammation se situe spécifiquement au niveau de la main, consultez notre guide sur le doigt gonflé pour écarter d’autres pathologies comme l’arthrite..

Mécanique vs Métabolique : quand le kiné ne suffit plus

C’est ici que la distinction est cruciale.
Si vous vous faites mal après un marathon, c’est mécanique.
Mais si une douleur apparaît sans raison, change de côté ou persiste des mois, c’est souvent métabolique.

Le conseil de Camille

Leur constat est unanime : si une tendinite revient toujours au même endroit sans geste répétitif abusif, c’est souvent un signal d’alerte métabolique du corps.
Le tendon est le fusible qui saute quand le système est surchargé.


La déshydratation : la carence n°1 oubliée des sportifs

On cherche souvent des causes complexes, alors que la base est liquide.
Le lien entre tendinite et carence hydrique est direct, mais souvent sous-estimé.

Le rôle de l’eau dans la souplesse tendineuse

Le tendon est un tissu peu vascularisé (le sang y circule mal), ce qui explique pourquoi il cicatrise lentement. Il se nourrit par imbibition, comme une éponge.
Un tendon déshydraté perd sa viscoélasticité.
Au lieu de s’étirer, il subit des micro-déchirures.

Électrolytes et minéraux : au-delà de l’eau pure

Boire de l’eau ne suffit pas si vous ne la retenez pas.
C’est le rôle des électrolytes (sodium, potassium).
Sans eux, l’eau traverse le corps sans hydrater les tissus profonds.


Carence en Vitamine C et synthèse du collagène

Si le collagène est la brique, la vitamine C est le ciment. C’est la carence structurelle la plus impactante pour vos tendons.

Pas de Vitamine C, pas de réparation tendineuse

Comme le confirme l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire), la vitamine C est indispensable à la synthèse du collagène.
Sans elle, l’hydroxylation de la proline et de la lysine ne se fait pas, et le corps produit un tendon de mauvaise qualité, incapable de résister à la tension.

Signes associés à une carence légère

Comment savoir si vous manquez de Vitamine C ?

  • Fatigue persistante.
  • Cicatrisation lente des petites plaies.
  • Gencives qui saignent facilement au brossage.
  • Et bien sûr, des douleurs tendineuses récidivantes.

Les meilleures sources alimentaires pour vos tendons

Oubliez le jus d’orange industriel, souvent trop sucré. Misez sur :

  • Le Cassis et le Kiwi (champions toutes catégories).
  • Le Poivron rouge (cru de préférence).
  • Le Persil frais.

Le rôle méconnu du Magnésium et de la Vitamine D

Le duo « Mag & D » est souvent la clé pour déverrouiller des tensions chroniques.

Magnésium et tensions musculaires parasites

Un muscle qui ne se relâche jamais tire en permanence sur son tendon, 24h/24. C’est une tension « parasite ».
Le magnésium agit comme un relaxant musculaire naturel.
En comblant ce déficit, vous donnez du mou à la corde.

Vitamine D : bien plus que la santé osseuse

Des études récentes suggèrent une corrélation entre un déficit en Vitamine D et les douleurs musculo-squelettiques chroniques non spécifiques.
La Vitamine D joue un rôle modulateur dans la perception de la douleur et la réponse inflammatoire.


L’équilibre Acido-Basique : mythe ou réalité ?

C’est un sujet controversé, mais essentiel pour comprendre le lien tendinite et carence nutritionnelle.

Comprendre l’acidose tissulaire

Notre sang maintient un pH stable, c’est une question de survie.
Mais pour y parvenir, si nous mangeons trop « acide », le corps doit puiser des minéraux alcalins (calcium, magnésium) dans nos tissus, y compris les tendons.
On parle d’encrassement des tissus ou d’acidose tissulaire, propice à l’inflammation et aux dépôts cristallins (calcifications).

Aliments acidifiants vs alcalinisants

Pour calmer le jeu :

  • À limiter : Viandes rouges en excès, charcuteries, fromages affinés, sucre blanc.
  • À privilégier : Légumes verts, patate douce, bananes, pommes de terre.

Oméga-3 vs Oméga-6 : la guerre de l’inflammation

Imaginez que les Oméga-6 sont des pyromanes et les Oméga-3 des pompiers.
Nous avons besoin des deux, mais notre alimentation moderne apporte beaucoup trop de pyromanes.

  • Le problème : L’excès d’huiles végétales transformées (tournesol, maïs, soja) et de produits industriels maintient l’inflammation.
  • La solution : Augmentez drastiquement les petits poissons gras (sardines, maquereaux – moins pollués que le saumon), les graines de lin broyées et l’huile de noix ou de colza.

Glycation et tendons : quand le sucre rigidifie vos tissus

C’est un angle que je trouve fascinant et terrifiant.
La glycation, c’est une réaction chimique où le sucre se fixe sur les protéines (le collagène) et les « caramélise ».

Ce processus crée des AGEs (Advanced Glycation End-products).
Résultat ?
Vos tendons deviennent rigides, cassants et jaunis de l’intérieur. C’est pour cela que les personnes diabétiques ou pré-diabétiques souffrent bien plus souvent de capsulite rétractile (épaule gelée) ou de tendinites sévères.
Réduire le sucre est impératif pour retrouver de la souplesse.


Le conseil de Camille

Pour en finir avec le duo infernal tendinite et carence, voici mon plan d’attaque simplifié.

L’assiette type anti-tendinite :
– 50% de légumes (pour l’eau et l’alcalinité).
– Une protéine de qualité (œuf, poisson, volaille).
– Une bonne graisse (huile d’olive, avocat).
– Zéro sucre raffiné en période de crise.

Les compléments qui fonctionnent : Il ne s’agit pas de tout prendre, mais de cibler.

1. Collagène hydrolysé (peptides) : 10g par jour, idéalement 1h avant un exercice de rééducation pour « diriger » le collagène vers le tendon sollicité.
2. Glycine : L’acide aminé de la souplesse, souvent déficitaire.
3. Curcuma : Un anti-inflammatoire puissant (à choisir associé à du poivre noir ou du gras pour l’absorption).

⚠️ Rappel important : Je suis spécialiste éditoriale, pas médecin. Ces conseils visent à optimiser votre terrain nutritionnel. En cas de douleur vive, consultez toujours votre professionnel de santé.


FAQ : Tendinites – Nutrition, Sommeil et Facteurs d’Inflammation

Quelle vitamine manque le plus quand on a des tendinites ?
C’est souvent un trio essentiel : la Vitamine C (pour fabriquer le collagène nécessaire à la réparation), la Vitamine D (pour réguler l’inflammation) et le Magnésium (pour relâcher la tension musculaire).
L’eau gazeuse est-elle bonne pour les tendons ?
Oui, surtout celles riches en bicarbonates (comme la St-Yorre ou Vichy), car elles aident à tamponner l’acidité de l’organisme, qui peut être accrue après un effort physique intense et contribuer à l’inflammation.
Le sommeil joue-t-il un rôle dans la guérison des tendons ?
Absolument. C’est la nuit, grâce à la libération de l’hormone de croissance, que le tendon se répare et se renforce. Une dette de sommeil chronique empêche cette reconstruction vitale, peu importe ce que vous mangez ou les compléments que vous prenez.

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